Thursday, May 21, 2009

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Bien que cette journée de vaccination plutôt improvisée n'aie pas eu un succès foudroyant, l'expérience m'a tout de même permis de parler avec certaines personnes concernées, les propriétaires de chien, les vétérinaires impliqués au MAPAQ, les vaccinateurs et les gens du centre de recherche Makivik qui s'impliquent à divers degré dans cette problématique. Ceci m'a permis de tirer quelques conclusions que voici:





- Il serait vraiment judicieux de miser en premier lieu sur l'éducation des jeunes dans les écoles. Premièrement pour éviter les situations où des jeunes enfants peuvent être mordus par des chiens en leur montrant les comportements à adopter vis à vis les chiens inconnus et en leur présentant les principales démonstration comportementales d'agressivité chez les chiens associées ou non à la rage. Deuxièmement, pour les faire adhérer au programme de vaccination de leurs animaux en expliquant de façon simplifiée les bénéfices pour la santé de leurs animaux associés à la vaccination et à la stérilisation des chiens. Créer une présentation adaptée et la présenter dans les écoles pourrait être une initiative future à envisager. Des étudiants de médecine vétérinaire pourrait tout à fait remplir cet objectif.





-Concernant la stérilisation des animaux, je crois que beaucoup de gens ici serait heureux de pouvoir bénéficier d'une clinique annuelle de stérilisation. Ceci dit, à cette heure, il n'y a pas du tout d'infrastructure en place permettant de réaliser cela. Si un stage étudiant était créer pour qu'annuellement, il y ai une campagne de stérilisation ici, il faudrait certainement investir beaucoup d'argent pour pouvoir réaliser le projet. De plus, les gens ici reçoivent jusqu'à maintenant des vaccins gratuitement pour leurs animaux. S'ils devaient payer pour la stérilisation, peut-être beaucoup moins de gens serait prêt à le faire.





- Compte tenu du fait que la stérilisation soir pour l'instant peu envisageable, une alternative intéressante serait d'établir un réseau d'adoption à distance. Une vaccinatrice ici était prête à s'y investir en recueillant des chiens et en utilisant des photos et le système d'adoption du refuge de la faculté de médecine vétérinaire, ceci pourrait fonctionner. D'autant plus que les jeunes chiots husky sont tout à fait adorables...





-Un dernier point concerne les divers intervenants dans cette problématique. En discutant au téléphone avec le vétérinaire du MAPAQ qui effectue les campagnes de vaccination dans le Nord annuellement, je réalise qu'il y a déjà eu beaucoup de démarches et d'efforts d'entrepris. Le groupe international vétérinaire de la faculté de Saint-Hyacinthe et tous les autres organismes impliqués de pres ou de loin dans le projet devrait travailler plus conjointement et utiliser les ressources de chacun afin d'être plus efficace dans les actions entreprises. Ceci dit, il ne faut pas oublier non plus que les principaux concernés ici, outre les chiens eux-mêmes sont les propriétaires de ces animaux et qui sont, majoritaire Inuits. Il faut songer continuellement à prendre en considération leurs propres besoins avant d'entreprendre de gros changements.





Ceci conclue mon expérience relativement à la vaccination des chiens dans le Nord. Mon expérience fut très brève mais m'apporte tout de même une vision plus réaliste des choses ici. J'ai au cours de mon séjour distribué des dépliants expliquant comment les gens peuvent prendre contact avec des vétérinaires de l'Univsersité de Montréal via email ou téléphone pour recevoir des conseils sur la santé de leurs animaux. Pour beauoup de gens, cette initiative du GIV était encore inconnue. Il n'en demeure pas moins que des petites initiatives comme celle ci contribue tout de même à l'objectif global qui est finalement de promouvoir la santé des animaux domestiques du Nord.





Pour ma part, j'ai passé pas mal de temps avec un gros pitou nommé Forest, je le gardais en échange du logement que j'avais. Un chouette compagnon...









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